Le cadran sonne. Nous organisons les
derniers détails pour le voyage: tout va pour le mieux.
Le voyage en avion se passe à merveille, à
part le fait que j’ai des nausées au décollage et à l’atterrissage.
Las
Vegas
On est totalement excité! On retrouve nos
bagages rapidement, malgré quelques petits pépins, et on se dirige vers le
shuttle de l’hôtel. J’ai bien dit shuttle? Il n’arrive pas! On appelle l’hôtel:
pas de réponse. Il nous faut à peu près 56 tentatives pour parler à quelqu’un…
Les enfants commencent à s’impatienter, Romane a faim, Eveline est brûlée et
moi je n’ai pas toute ma tête… J
L’hôtel nous informe que le transport passe
à l’aéroport à toutes les heures, mais le problème c’est que ça fait déjà 40
minutes que l’on attend à l’aéroport avec 2 tonnes de bagages.
Une heure et quart plus tard, toujours pas
de shuttle! Haaaaaa!!!! Il faut donc rappeler… et 6 tentatives plus tard, on
nous avise que le shuttle va arriver bientôt.
Pour mon cerveau de papa sur le décalage
horaire, bientôt n’est pas une réponse satisfaisante. Comme nous n’avons pas
trop le choix , nous patientons encore un peu et le shuttle finit par arriver pour
nous amener à l’hôtel.
Hôtel
des zombies
On arrive tard à l’hôtel et on a faim. Pas
de bouffe, alors on nous suggère une pizzeria.
On commande… on mange… pizza étrange… jet
lag… trop de café… fatigue… il est temps de dormir.
Un petit problème… Une convention de zombies
de 21 ans qui hurlent et fêtent comme s’ils venaient de gagner le gros lot. On
garde d’abord notre calme (haha), se disant qu’ils vont tomber saouls morts… mais
plus les heures avancent, plus ils crient fort et se déchaînent. Ils nous
encerclent littéralement. L’ensemble des chambres de notre étage pullule de
zombies saouls. On se plaint, mais rien à faire, le virus est dévastateur. Puis
miracle: ils quittent soudainement pour aller agresser d’autres humains (?) au chic
centre-ville de Vegas.
Trois heures du matin… On dort tant bien
que mal depuis 2 heures, essayant d’être confortable dans ces lits trop mous et
avec ces oreillers disproportionnés pour un humain normalement constitué. Je me
demande pourquoi les lits d’hôtel sont toujours aussi peu confortables, comme
si le standard d’un lit confo passait toujours par la mollesse des matelas et l’épaisseur affolante des
oreillers…
Trois heures du matin: récidive des zombies,
cette fois avec une force et une vigueur exponentielle.
En plus, ils décident de tenir leur pow-wow
dans la cour arrière de l’hôtel , directement à côté de notre chambre. Terminé,
on abdique, on ne dormira pas cette nuit…
RV
Malgré le manque de sommeil, on reste
positif (hahaha), on prend possession de notre camion rapidement (service hors
pair) et on part pour Red Rocks. La première nuit dans le RV est correcte .
Nous dormons dans un camping situé dans le désert et calme dans un décor
formidable. Nous sommes prêts pour notre journée de grimpe!
Red
Rocks
Red Rocks est un endroit spectaculaire avec
ses rochers rouges et ses cactus. Les montagnes offrent un spectacle
saisissant, presque surréel. Par contre, le bloc n’est pas à la hauteur de nos
espérances. Kraft Boulders , le site le plus populaire et le plus accessible de
Red Rocks, offre beaucoup de blocs, mais la qualité de la roche laisse à
désirer. Nous décidons de quitter le
lendemain pour Bishop, Californie, LE paradis de la grimpette!
Death
Valley
Wow: paysages remarquables… mais avec en
bruit de fond , un bébé de 5 mois qui décide d’imiter nos zombies de Vegas. On
se dit qu’il va se fatigue et tomber endormi… Mais pas de chance: sur 6 heures de route à 90
km/h, il va pleurer sa vie pendant 5 heures et dormir un gros 40 minutes pour
être généreux... Je n’aurais jamais cru être capable de survivre à un tel
calvaire, car habituellement, une demi-heure de crise dans l’auto et on capote
littéralement.
Bishop
On arrive le soir tard, pas le temps de
chercher et tous les RV parks qu’on avait dans notre mire sont fermés pour le
mois, sauf un. C’est au dessus de notre budget, mais au diable: on doit dormir et
reprendre des forces.